L’ancien joueur néerlandais d’origine marocaine, Tarik Oulida, a été condamné par le tribunal de Marbella (Malaga) à deux ans et demi de prison pour abus sexuels sur sa fille.
Otman, un jeune Marocain, étudiant à Liège, a reçu en novembre 2018 une gifle qui lui laissera à vie des séquelles. L’agresseur est resté jusqu’à ce jour non identifié, alors que le jeune homme se bat contre son handicap physique.
Selon le journal la Meuse, le drame s’est produit dans la nuit du 16 au 17 novembre 2018. "Alors qu’il faisait la fête avec ses amis, un différend est apparu entre lui et un petit groupe d’individus présents dans le même café. C’est ainsi que "Otman Sbai a reçu une gifle appuyée, et sa tête, décrite par ses amis comme plutôt chétive, aurait alors heurté un mur et provoqué une importante plaie à l’arrière du crâne". Otman s’était ensuite relevé. Toujours conscient, il avait erré dans le café. Quelques dizaines de minutes plus tard, son état s’était fortement détérioré. Il avait fini par s’effondrer, définitivement, rapporte le journal.
Admis dans un état critique, le jeune étudiant est finalement sorti de l’hôpital et poursuit sa réadaptation. "Il ne marche pas et parle très difficilement", explique son ami. Sa maman n’a pas hésité à venir du Maroc pour porter assistance à son fils dont l’état l’inquiète énormément. Elle reçoit le soutien de tout genre de "plusieurs personnes mobilisées pour la circonstance".
Malgré le pessimisme du corps médical, le jeune étudiant a lutté de toutes ses forces pour vivre. "Nous sommes persuadés qu’il s’est réveillé en entendant la voix de sa mère", déclarent ses amis. Il poursuit "une longue et lente revalidation au Val d’Or. Il ne sait pas marcher mais, si on l’aide, il se met debout. Il parle très lentement, comme un enfant de 5 ans". Sur le chemin de la guérison, il pourra compter sur ses proches qui l’entourent et lui donnent tout l’amour et le soutien dont il a besoin, indique la Meuse.
À l’époque des faits, les amis d’Otman avaient donné la description des probables agresseurs à la police, et des auditions ont été menées. Mais à l’heure actuelle, le dossier est au point mort. "Une information judiciaire est toujours en cours", indique Catherine Collignon, premier substitut du procureur du roi, chargé des relations avec la presse. "Il n’y a pas d’auteur formellement identifié", précise-t-elle.
La famille Sbai n’a pas d’avocat, à l’exception d’un administrateur de biens qui paie les factures médicales. Il est question d’orienter la maman vers un pénaliste qui pourrait également se charger de régulariser la situation administrative de la famille, précise le journal.
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