De nombreux artistes marocains dénoncent l’avidité des organisateurs de festivals à s’accaparer du cachet du chanteur en échange de l’inscription de son nom à l’un des évènements d’été. Ils appellent le ministère de la Culture à intervenir.
Il est tout petit, le bonhomme, et pas beau, mais il s’en moque. Il est fait comme ça : pas si raté au fond malgré la sage-femme qui pensait visiblement à autre chose quand il est né. L’autodérision, il connaît.
Il en fait son cheval de bataille, l’ami Booder. On sent un garçon sympathique et qui devrait le rester, même si on parle beaucoup de lui en ce moment : « Quand les événements vous dépassent, disait Cocteau, feignons d’en être l’organisateur. » Booder l’a bien compris.
Critique
Le camarade n’est pas encore une bête de scène, mais ses textes ne sont pas mal du tout. Avec son physique incroyable, sa bonne petite bouille qui fait penser au nain préféré de Blanche-Neige et cette autodérision qui est sa marque de fabrique, il emporte le morceau. Son dernier sketch, bêtement scato, n’est vraiment pas utile. C’est sans doute voulu pour casser une image trop lisse, trop sympathique, mais c’est dommage.
Théâtre Le Temple, 19 heures. Tél. : 01.43.38.23.26. Jusqu’au 1er mai.
Source : Le Figaroscope
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