Ce qu’a déclaré Brahim Ghali au juge en juin dernier
Lors de sa comparution par visioconférence le 1ᵉʳ juin depuis l’hôpital de San Pedro de Logroño, Brahim Ghali, le leader du Front Polisario, accusé de torture et de diverses...
On en sait un peu plus sur les circonstances du départ d’Espagne du leader du Polisario. Brahim Ghali avait été admis à l’hôpital San Pedro de Logroño, sous fausse identité en avril dernier après avoir contracté le Covid-19 et était retourné en Algérie dans des circonstances floues.
La préfecture de police de Navarre a enfin répondu à la demande du chef du tribunal d’instruction numéro 7 de Saragosse, celle de lui fournir « des informations sur certaines circonstances » concernant le départ d’Espagne de Brahim Ghali. Dans un rapport envoyé au juge d’instruction Rafael Lasala, elle a affirmé que le leader du Polisario avait quitté l’aéroport de Pampelune-Noain pour l’Algérie sans passeport ni document prouvant son identité, rapporte La Razon.
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Selon les explications de la police, le leader du Polisario « a été autorisé à quitter le territoire national, car il s’agissait d’un départ volontaire », en vertu du règlement de l’immigration. Ce règlement établit que toute personne peut quitter l’Espagne « avec des papiers défectueux ou même sans papiers » s’il n’y a pas d’interdiction ou d’empêchement de quelque nature que ce soit de l’avis des services de police de contrôle.
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Brahim Ghali est arrivé à l’aéroport dans une « ambulance médicale » accompagné de son prétendu « médecin personnel, précise le rapport. L’ambulance est entrée par la porte nord de l’aéroport et s’est garée à l’intérieur, au pied de la piste, sans que le patient et son compagnon ne quittent l’ambulance à aucun moment ».
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Lors de l’identification de toutes les personnes devant prendre l’avion, les responsables de la Brigade provinciale des étrangers et des frontières de Pampelune sont face à quatre personnes : une personne avec un passeport algérien et un visa français, une avec un passeport espagnol, une avec un « passeport délivré par l’Espagne avec la nationalité apatride », qui a également fourni le NIE et une autre sans papiers affirmant être Brahim Ghali. Son prétendu médecin a “corroboré” l’information, précise le rapport de la police.
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