Brahim Ghali : des révélations sur son départ d’Espagne

4 septembre 2021 - 18h00 - Espagne - Ecrit par : S.A

On en sait un peu plus sur les circonstances du départ d’Espagne du leader du Polisario. Brahim Ghali avait été admis à l’hôpital San Pedro de Logroño, sous fausse identité en avril dernier après avoir contracté le Covid-19 et était retourné en Algérie dans des circonstances floues.

La préfecture de police de Navarre a enfin répondu à la demande du chef du tribunal d’instruction numéro 7 de Saragosse, celle de lui fournir « des informations sur certaines circonstances » concernant le départ d’Espagne de Brahim Ghali. Dans un rapport envoyé au juge d’instruction Rafael Lasala, elle a affirmé que le leader du Polisario avait quitté l’aéroport de Pampelune-Noain pour l’Algérie sans passeport ni document prouvant son identité, rapporte La Razon.

À lire : Ce qu’a déclaré Brahim Ghali au juge en juin dernier

Selon les explications de la police, le leader du Polisario « a été autorisé à quitter le territoire national, car il s’agissait d’un départ volontaire », en vertu du règlement de l’immigration. Ce règlement établit que toute personne peut quitter l’Espagne « avec des papiers défectueux ou même sans papiers » s’il n’y a pas d’interdiction ou d’empêchement de quelque nature que ce soit de l’avis des services de police de contrôle.

À lire : Enfin le responsable de l’entrée de Brahim Ghali en Espagne connu

Brahim Ghali est arrivé à l’aéroport dans une « ambulance médicale » accompagné de son prétendu « médecin personnel, précise le rapport. L’ambulance est entrée par la porte nord de l’aéroport et s’est garée à l’intérieur, au pied de la piste, sans que le patient et son compagnon ne quittent l’ambulance à aucun moment ».

À lire : Le Maroc a imposé ses conditions dans le départ de Brahim Ghali

Lors de l’identification de toutes les personnes devant prendre l’avion, les responsables de la Brigade provinciale des étrangers et des frontières de Pampelune sont face à quatre personnes : une personne avec un passeport algérien et un visa français, une avec un passeport espagnol, une avec un « passeport délivré par l’Espagne avec la nationalité apatride », qui a également fourni le NIE et une autre sans papiers affirmant être Brahim Ghali. Son prétendu médecin a “corroboré” l’information, précise le rapport de la police.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Espagne - Algérie - Polisario - Brahim Ghali

Aller plus loin

Enfin le responsable de l’entrée de Brahim Ghali en Espagne connu

Les autorités de l’armée de l’air à Saragosse ont fini par révéler au juge en charge du dossier l’instance qui a autorisé l’atterrissage de l’avion qui transportait le leader du...

Affaire Ghali : nouvelle comparution de Camilo Villarino

L’ancien chef de cabinet du ministère espagnol des Affaires étrangères, Camilo Villarino, comparaîtra ce lundi devant le juge en charge de l’affaire Brahim Ghali. Selon le haut...

Maroc-Espagne : la crise a été « surmontée » selon l’ex-chef de la diplomatie Moratinos

Miguel Ángel Moratinos, ex-chef de la diplomatie espagnole, se fait l’avocat d’une bonne entente entre Rabat et Madrid. Pour lui, le Maroc et l’Espagne ont « surmonté » leur...

Ce qu’a déclaré Brahim Ghali au juge en juin dernier

Lors de sa comparution par visioconférence le 1ᵉʳ juin depuis l’hôpital de San Pedro de Logroño, Brahim Ghali, le leader du Front Polisario, accusé de torture et de diverses...

Ces articles devraient vous intéresser :

La France adopte la carte du Maroc intégrant le Sahara

Après avoir changé sa position sur la question du Sahara, la France a adopté la carte complète du Maroc et de ses provinces du Sud. C’est du moins ce que semble montrer la télévision française.

Sahara : l’ONU accuse, le Polisario récuse et critique le Maroc

Le Polisario critique le rapport du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, sur la situation au Sahara qui l’accable et accuse le Maroc de violation continue de la présence et du travail de la MINURSO.

Smara : « Ces attaques ne resteront pas impunies », prévient le Maroc

Omar Hilale, représentant permanent du Maroc aux Nations unies a réagi à l’attaque que le Polisario a affirmé avoir mené dans la nuit du samedi à dimanche dans la ville d’Es-Semara et qui a fait un mort et trois blessés dont deux sont dans un état grave.

Sahara : Staffan de Mistura propose la partition entre le Maroc et le Polisario

L’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, se heurte à un mur. Sa proposition de partition du territoire, présentée lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, n’a reçu aucun soutien de la part du Maroc ni du...

Sahara : un drone marocain abattu par le Polisario ?

Des images montrant un drone prétendument marocain abattu par le Polisario dans le Sahara circulent sur les réseaux sociaux. De quoi s’agit-il en réalité ?

Sahara marocain : nouveaux tirs de projectiles du Front Polisario

Des tirs de projectiles ont visé la commune de Mahbes, dans le Sahara marocain, alors qu’un festival local s’y déroulait.

Quatre membres du Polisario tués par un drone marocain

Quatre personnes auraient été tuées ces derniers jours par des drones marocains au Sahara, selon des médias proches du Polisario.

Plusieurs miliciens du Polisario tués par une attaque de drone marocain ?

Plusieurs miliciens du Polisario auraient été tués par une frappe des Forces armées royales (FAR) lors du déplacement d’un véhicule dans la région de Lamhiriz, à l’est du mur de sécurité, au Sahara.

Aucune capacité militaire pour le Polisario

Alexander Ivanko, Chef de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a affirmé dans un rapport que le Polisario n’est pas disposé à aller vers un cessez-le-feu avec le Maroc et n’a pas les capacités...

Le Maroc s’oppose catégoriquement à la décision de la Cour de justice européenne

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu vendredi une décision concernant les accords agricoles et de pêche entre l’UE et le Maroc. Rabat conteste fermement cette décision, la jugeant non applicable et entachée d’erreurs.