Affaire Ghali : l’ex-ministre Arancha Laya convoquée par le juge
L’enquête sur l’entrée de Brahim Ghali en Espagne en avril dernier semble se diriger vers la responsabilité directe de l’ex-ministre des Affaires étrangères espagnole, Arancha...
On en sait un peu plus sur les circonstances du départ d’Espagne du leader du Polisario. Brahim Ghali avait été admis à l’hôpital San Pedro de Logroño, sous fausse identité en avril dernier après avoir contracté le Covid-19 et était retourné en Algérie dans des circonstances floues.
La préfecture de police de Navarre a enfin répondu à la demande du chef du tribunal d’instruction numéro 7 de Saragosse, celle de lui fournir « des informations sur certaines circonstances » concernant le départ d’Espagne de Brahim Ghali. Dans un rapport envoyé au juge d’instruction Rafael Lasala, elle a affirmé que le leader du Polisario avait quitté l’aéroport de Pampelune-Noain pour l’Algérie sans passeport ni document prouvant son identité, rapporte La Razon.
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Selon les explications de la police, le leader du Polisario « a été autorisé à quitter le territoire national, car il s’agissait d’un départ volontaire », en vertu du règlement de l’immigration. Ce règlement établit que toute personne peut quitter l’Espagne « avec des papiers défectueux ou même sans papiers » s’il n’y a pas d’interdiction ou d’empêchement de quelque nature que ce soit de l’avis des services de police de contrôle.
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Brahim Ghali est arrivé à l’aéroport dans une « ambulance médicale » accompagné de son prétendu « médecin personnel, précise le rapport. L’ambulance est entrée par la porte nord de l’aéroport et s’est garée à l’intérieur, au pied de la piste, sans que le patient et son compagnon ne quittent l’ambulance à aucun moment ».
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Lors de l’identification de toutes les personnes devant prendre l’avion, les responsables de la Brigade provinciale des étrangers et des frontières de Pampelune sont face à quatre personnes : une personne avec un passeport algérien et un visa français, une avec un passeport espagnol, une avec un « passeport délivré par l’Espagne avec la nationalité apatride », qui a également fourni le NIE et une autre sans papiers affirmant être Brahim Ghali. Son prétendu médecin a “corroboré” l’information, précise le rapport de la police.
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