
Drame dans la commune d’Ait Amira. Un jeune homme a donné un coup de couteau mortel à son père après que ce dernier a refusé de lui donner de l’argent pour acheter un paquet de cigarettes.
Des centaines de personnes se sont rassemblées, mercredi après-midi, à Bruxelles devant la maison où une famille marocaine avait été endeuillée, il y a un an jour pour jour, par un double crime raciste.
L’assistance entendait rendre hommage au couple marocain, Ahmed Isnasni et son épouse Habiba El Hajji, lâchement assassiné par leur voisin belge de 82 ans, connu pour ses sympathies extrémistes.
Après avoir vilement abattu le père et la mère, le meurtrier avait dirigé ses tirs contre les trois enfants qui se trouvaient à la maison, atteignant deux d’entre eux, l’un au bras et l’autre au ventre.
L’intervention courageuse de voisins avait permis, heureusement, de soustraire les enfants à la folie meurtrière de l’assassin et aux flammes qui commençaient à se propager après qu’il ait bouté le feu à l’appartement des victimes. Les enfants blessés avaient pu ensuite être acheminés vers l’hôpital. L’assassin, qui avait pris également pour cible la police, avait trouvé la mort.
En se rassemblant, ce mercredi, à l’initiative de la commune de Schaerbeek où se trouve la maison des victimes, les riverains du quartier accomplissaient un devoir de mémoire un an après ces faits qui avaient suscité une grande indignation auprès d’une large frange de la classe politique belge, ainsi que de la société civile. Le rassemblement, qui a été marqué par des interventions de plusieurs responsables, notamment au niveau communal, a été également l’occasion pour les habitants de ce quartier, à forte concentration d’immigrés d’origine marocaine, de témoigner leur attachement aux valeurs de cohabitation, de tolérance et d’ouverture.
Libération (Maroc )
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