"Depuis maintenant plus d’une semaine, des familles de nos quartiers du Mirail sont sans solution. Leurs vols de retour pour la France ont été annulés. Ces familles dont nous avons recueilli le témoignage par téléphone, affirment se rendre tous les jours dès 5 heures du matin, dans les aéroports, bondés", confie à La Dépêche Djamila Bouras, une militante associative.
À l’en croire, ces familles ont fait part de l’inobservance de certains gestes barrières au coronavirus : du monde confiné sans masque ni protection quelconque, aucune distance de sécurité, une proximité inquiétante. Pendant ce temps, "les ambassades gardent leurs portes closes et réceptionnent des attestations par-dessous les portails.", déplore-t-elle.
En conséquence, "ces familles n’ont aucune réponse claire ; elles sont laissées à elles-mêmes dans un climat de tension et de panique palpable, dénonce la militante associative. Elles ne sont pas entendues et déplorent des conditions de sécurité inexistantes".
Face à cette situation, Djamila Bouras alerte sur la non prise en charge sanitaire et matérielle de ces familles qui se sentent abandonnées.