Le blues des restaurateurs marocains
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A Casablanca-Settat, 1 300 cafés-restaurants sont dans la tourmente et n’ont toujours pas ouvert leurs portes après le confinement. Les professionnels du secteur expliquent cette situation par un manque de moyens, compte tenu du fait que ces cafés sont restés fermés pendant quatre mois.
Outre les multiples charges auxquelles les propriétaires de cafés-restaurants doivent faire face, leur personnel (affilié à la CNSS) ne bénéficie plus des indemnités du fonds Covid-19 qui est de 2000 DH par mois. Même ceux qui ont repris leurs activités ne s’en sortent plus. « La limitation des horaires d’ouverture et de la capacité des établissements à 50% poussent beaucoup d’établissements à réduire la voilure et à se défaire de leur personnel », explique Mohamed Abdelfadl, coordinateur de la commission mixte des métiers de bouche relevant d’un groupement de fédérations et associations du secteur, rapporte L’Économiste.
Consciente de la difficulté de ces établissements, la Direction générale des collectivités locales (DGCL) vient de publier une circulaire qui indique que « tout exploitant du domaine public (cafés, commerces, enseignes…) ne payera pas ces redevances, s’il prouve qu’il était en arrêt d’activité durant le 2ᵉ trimestre et éventuellement le 3ᵉ trimestre de l’année en cours ».
Ceux qui louent des biens communaux (marchés hebdomadaires, piscines, parkings, magasins…) sont également concernés par cette exonération. Les tenanciers de cafés-restaurants, bénéficient également de « l’exonération de la taxe sur les débits de boissons » à condition de prouver l’arrêt de l’activité pour la période concernée, précise la même source.
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