Coronavirus : quid des cafés à chicha au Maroc ?
Contrairement aux autres pays comme le Koweït, la Tunisie et l’Iran, qui ont décidé de fermer les cafés à chicha, au Maroc, ces cafés continuent de s’animer sans aucune mesure...
Un tenancier de café à chicha a continué d’exercer, malgré la décision du Maroc de fermer tous ces établissements en vue de freiner la propagation du coronavirus. Les autorités locales de la préfecture de Moulay Rachid, accompagnées des forces de l’ordre, se sont rendues à Ben M’Sick, à Casablanca, pour faire respecter cette décision.
Au début, le propriétaire du café à chicha du boulevard El Harti à Ben M’Sick, avait respecté la décision du ministère de l’Intérieur en fermant son établissement. Mais, étant propriétaire d’un immeuble, il a transféré tous les équipements du café dans un appartement.
À la descente du caïd et des forces auxiliaires, mercredi 18 mars, c’était la débandade. Dix clients, qui fumaient la chicha, ont pris la fuite, avant d’être encerclés sur le toit. Le propriétaire du café, lui, a eu le temps de s’enfuir, bien avant l’arrivée des autorités locales. Les forces de l’ordre ont procédé à la saisie de chaises, tables, narguilés et d’une grosse quantité d’arômes.
Cette opération fait suite à la démolition de sept cafés à chicha dans la même préfecture.
Aller plus loin
Contrairement aux autres pays comme le Koweït, la Tunisie et l’Iran, qui ont décidé de fermer les cafés à chicha, au Maroc, ces cafés continuent de s’animer sans aucune mesure...
Le gérant d’un bar à chicha à Casablanca, a été interpellé ce mardi 1ᵉʳ avril pour avoir violé l’état d’urgence sanitaire.
Les gérants des cafés, restaurants et salles de jeux sont dans le viseur du ministère de l’Intérieur, pour non-respect des heures de fermeture. Les citoyens continuent de se...
À Casablanca, une veillée funèbre a été perturbée par des individus cagoulés et armés de sabres et de couteaux, le 23 janvier dernier. Les enquêteurs du Bureau central...
Ces articles devraient vous intéresser :