Casablanca en quasi faillite !

5 septembre 2012 - 16h46 - Economie - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Casablanca croule sous les dettes. Pourtant le ministère de l’Intérieur n’a pas encore accordé au Conseil de la ville son budget pour l’année 2012.

La communauté urbaine de Casablanca n’arrive plus à honorer ses engagements avec les sociétés chargées de la gestion déléguée, principalement celles s’occupant de la propreté de la métropole, auxquelles la ville doit déjà 300 millions de dirhams.

D’après le quotidien Al Itihad Al Ichtiraki, le ministère de l’Intérieur a proposé au Conseil de la ville de signer un protocole d’accord avec ses créanciers, en vertu duquel il s’engage à s’acquitter de ses dettes au cours de l’année 2012 et du premier semestre 2013. Mais cet engagement la ville ne pourra pas l’honorer, parce que sa trésorerie est au rouge.

La métropole ne peut pas non plus faire appel au Fonds d’Equipement Communal, ou conclure des partenariats avec des sociétés privées en raison de sa situation financière catastrophique.

Pour toutes ces raisons, Casablanca a été contrainte de recourir au budget de gestion à travers des autorisations spéciales signées par les ministres de l’Intérieur et des Finances, afin de pouvoir payer les ouvriers et fonctionnaires, et certaines charges obligatoires.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Casablanca - Faillite - Budget

Ces articles devraient vous intéresser :

Impôt sur le revenu et TVA : ce qui change pour les Marocains en 2025

Fouzi Lekjaa, le ministre délégué chargé du Budget, a exposé mardi à la Chambre des conseillers les principales mesures et amendements apportés au projet de loi de finances 2025.

Fonctionnaires marocains : des coûts salariaux de plus en plus insoutenables ?

Au Maroc, les quelque 570 917 fonctionnaires publics devraient coûter 180,27 milliards de dirhams à l’État en termes de salaire en 2025, ce qui représente 10,96 % du PIB et près de 53 % de l’investissement prévu. Des dépenses qui pèsent lourd sur les...

Economie marocaine : les prévisions du HCP pour 2025

Le Haut-commissariat au plan (HCP) a publié mercredi les principaux points du budget 2025. On y apprend entre autres que la croissance économique du royaume devrait s’établir à 3,8 % cette année.

Maroc : une amnistie bienvenue pour les entreprises

La Direction générale des impôts (DGI) a annoncé la prorogation jusqu’à fin décembre du délai initialement fixé aux entreprises inactives pour régulariser leur situation fiscale.

Le Maroc face à l’impossible recouvrement des amendes

Fouzi Lekjaa, le ministre délégué chargé du Budget, a déclaré vendredi que le montant des amendes pour trafic de drogues et autres délits, en attente de recouvrement par l’administration des douanes, est estimé à 800 milliards de dirhams.

Maroc : clap de fin pour Jumia Food

Les Marocains ayant l’habitude de commander via Jumia Food devront dorénavant se diriger vers un concurrent. L’entreprise vient d’annoncer la fin de son service au Maroc.

Transport au Maroc : des milliards injectés pour un réseau modernisé et sécurisé

Le budget du ministère du Transport et de la logistique pour l’année 2025 s’élève à 13 milliards de dirhams, a annoncé mardi Abdessamad Kayouh, en charge de ce département. Ils serviront à moderniser les infrastructures de transport routier, aérien et...

Le Maroc investit massivement dans sa défense et son industrie militaire

Le budget du ministère marocain de la Défense nationale devrait atteindre 124,7 milliards de dirhams l’année prochaine, selon le Projet de loi de finances (PLF) 2024. Un budget en hausse d’environ 5 milliards de dirhams par rapport à 2023.

Armée marocaine : une hausse historique du budget pour 2025

Le projet de loi de finances 2025 a prévu un budget de 133 milliards de dirhams pour le ministère de la Défense. Un budget en hausse par rapport à l’année 2024 où 124 milliards ont été alloués à ce département. Ces fonds serviront à l’acquisition de...

Cafés et restaurants au Maroc : un secteur en danger de mort ?

Face à la fermeture de nombreux cafés et restaurants, les professionnels du secteur tirent la sonnette d’alarme. Ils ont saisi Younes Sekkouri, Ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, et exigent une...