
Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.
Le personnel de l’hôpital Mohammed Sekkat, à Casablanca, après avoir menacé, insulté et humilié une femme enceinte qui perdait les eaux, et refusé trois heures durant de l’aider à accoucher, sous prétexte qu’elle n’a pas d’argent, renvoie la femme dans la rue où elle enfante dans des conditions pitoyables, devant le seuil de sa maison.
Selon la victime : « « Je hurlais à l’hôpital et personne ne s’est soucié de moi. Une personne là-bas m’a dit « vous, vous n’aimez que les trucs gratuits. Je ne peux rien faire pour toi ». Elle nous a insultés à plusieurs reprises. Elle nous a menacés de faire appel à la police. On est alors sorties. Un taxi a bien voulu me ramener dans mon domicile, moi et ma belle-mère. J’ai enfanté dans les escaliers qui donnent sur la rue. C’est une voisine qui m’a fait mettre au monde mon enfant. Elle ne savait pas comment faire et tremblait. ».
A savoir que son mari est au chômage et qu’elle ne pouvait réellement pas se permettre de payer quoi que ce soit.
Une de ses voisines, témoin de la scène, déclare : « elle a mis au monde d’une manière qui fait vraiment pleurer. Elle a souffert atrocement ». Il faut dire également que cet accouchement a ameuté la population du quartier et que tout le monde là-bas a été témoin de la scène.
Une autre femme interviewée affirme : « Nous sommes au 21ème siècle et il y a des femmes qui accouchent dans la rue ».
Selon le Fonds des Nations Unies pour la population, dans un rapport publié récemment, une Marocaine perd la vie chaque jour à cause des complications liées à l’accouchement. Peut-on appeler cet incident qui allait coûter la vie à cette femme : « Complication » ?
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