Le Roi Mohammed VI veut en finir avec la bi-polarité “riche-pauvre”. Au Maroc, la classe moyenne a pratiquement disparu, après les échecs cumulés des stratégies économiques et sociales. De moyenne, dans les années 70, elle est passée à pauvre.
Dans son dernier discours prononcé à l’occasion de la Fête du Trône, le Souverain a exprimé la “ferme volonté” de faire de la classe moyenne le socle de l’édifice social :
“Aussi, réaffirmons-Nous Notre ferme volonté de veiller à ce que toutes les politiques publiques soient stratégiquement vouées à l’élargissement de la classe moyenne, pour qu’elle soit le socle de l’édifice social, la base de la stabilité et un puissant catalyseur de la production et de la créativité”
Le Roi s’est déclaré “fermement déterminé à œuvrer pour que les classes moyennes constituent désormais l’épine dorsale de la société équilibrée que nous nous employons à construire” et que le Souverain veut “ouverte, ne laissant aucune place à l’ostracisme et à l’exclusion”.
Il a exprimé le souhait que “les catégories nanties, à travers leurs investissements productifs et leurs initiatives citoyennes, génératrices d’emplois utiles et rentables”, soient solidaires des autres classes sociales, et agissent dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des couches démunies, afin de “les doter des moyens de vivre en citoyens dignes”.
Le Souverain a, d’autre part, indiqué que le Maroc a pu améliorer ses indicateurs sociaux, et partant, consolidé son développement économique et social “grâce à la préservation des équilibres macro-économiques et financiers du pays, à la création de pôles régionaux de développement et au renforcement des capacités nationales à générer des opportunités d’emploi”.
Et de préciser : “Quelle qu’en soit la portée, l’amélioration de ces indicateurs ne devrait pas, pour autant, occulter le chemin long et ardu qu’il reste à parcourir (...). Notre objectif, à cet égard, est d’accroître les capacités de création d’emplois, indispensables pour assurer une réelle protection sociale à nos citoyens en général, et à nos jeunes en particulier”.
Cet objectif, a fait savoir SM le Roi, ne saurait être atteint que par “une accélération du rythme de la croissance, un partage équitable de ses dividendes, et la libération des facultés créatrices et des initiatives innovantes, génératrices de richesses et d’emplois”.
Source : Au fait Maroc
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