Corse : les Maghrébins, nouvelle cible d’attentats terroristes

La terreur des attentats en Corse a désormais une nouvelle cible. Les communautés maghrébines résidant en Corse, notamment les vieux quartiers de la ville de Bastia, ont été visées dernièrement par une série d’attentats qui, heureusement, n’ont fait aucune victime.

Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, une forte charge de TNT avait été placée sur la porte de l’appartement d’une famille marocaine. L’explosion a endommagé la porte de l’appartement sans toutefois faire de victimes. Cet attentat avait été revendiqué par téléphone par ce qui semble être une nouvelle structure nationaliste corse nommée « Resistenza Corsa ».

C’est cette même organisation qui avait revendiqué, toujours par téléphone, quatre autres attentats similaires qui n’avaient pas fait de victimes mais qui avaient sérieusement endommagé des bâtiments abritant des Maghrébins ainsi que des commerces et des véhicules.

A en croire cette organisation, ces attentats viendraient en représailles aux agressions, par des Maghrébins, de jeunes corses, mais aussi en réplique à une forte activité de vente de drogue dans la ville de Bastia et notamment dans la vieille ville et particulièrement la rue Droite.

A en croire la presse française, c’est la recrudescence de tels actes qui avaient poussé les autorités en Corse à renforcer les dispositifs de sécurité dans plusieurs zones de Bastia.

Ces attentats, commis pour la plupart entre fin décembre et les premiers jours du mois en cours, avaient fait l’objet d’un communiqué de la Ligue des droits de l’homme qui avait dénoncé la recrudescence des actes violents à caractère raciste.

« Resistenza Corsa », elle, semble plutôt déterminée à imposer sa loi dans les quartiers abritant des communautés maghrébines. C’est ce qui ressort, outre ses revendications, d’une prose raciste circulant sur plusieurs pages Internet attribuées à ce nouveau mouvement qui reprend d’ailleurs l’essentiel de la littérature des mouvements corses engagés dans un long bras de fer avec les autorités françaises.

Libération Maroc