Ibrahim Farisi s’est une fois de plus fait remarquer durant le procès des attentats de Bruxelles. Mardi, la décision de son conseil de le lâcher a provoqué sa colère. « J’ai souhaité prendre la parole pour vous signaler que maître Berger et moi-même sommes venus par déférence vis-à-vis de la cour puisque nous sommes sans instruction de monsieur Farisi ; à l’heure actuelle nous ne sommes plus les conseils d’Ibrahim Farisi », a déclaré l’avocat Xavier Carrette. De quoi agacer son client.
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Ibrahim s’est, à son tour, adressé à la cour, rapporte Belga. « J’ai eu une altercation avec mon avocat, ça n’avance pas, Mme la présidente ! », a-t-il laissé entendre. « J’ai une question : « M. Abrini, vous me connaissez ? », lui a demandé l’avocat. « Où est Oussama Atar ? Vous n’avez pas d’acte de décès », a poursuivi l’accusé avec colère. La présidente Laurence Massart appelle Ibrahim au calme, sans succès. Elle ordonne alors son évacuation de la salle d’audience, car il « perturbait » les débats.
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Alors que des agents l’emmenaient, Ibrahim crie encore : « Je veux que tous les accusés restent pour les parties civiles. Les jurés ne comprennent rien ! Donnez-nous notre innocence. Ceux qui ont fait, ils sont morts. Vous les avez craints. Narrez-moi ce que vous avez sur moi depuis 7 ans. Acquittez-moi ».