Les échauffourées survenues hors du stade à l’issue du traditionnel derby casablancais, ce dimanche 22 décembre, entre les éternels "frères ennemis" ont créé un mouvement de panique dans le rang des habitants du Maârif. La présence dissuasive des éléments de la police a permis de contrer tout éventuel débordement.
Scènes choquantes, trouble à l’ordre public, casses, violences et agressions. Tel était le tableau présenté par ces hooligans au terme du derby Casablancais, Raja-WAC (1-0) dans le quartier Maârif, proche du complexe Mohammed V. Cette horde de supporters déchainés ont passé outre les campagnes de sensibilisation et les multiples appels à la retenue des forces de l’ordre.
Selon Le360, les supporters, pour échapper à la vigilance des forces de sécurité, ont emprunté des ruelles et des chemins de traverse non quadrillés, semant à leur passage le trouble et la pagaille. Des "supporters" wydadis ont été aperçus pourchassant leurs vis-à-vis rajaouis, brandissant à leur encontre des menaces de mort et proférant des injures, des flots de mots indécents… qui ont résonné dans ce quartier où vivent des familles entières, indique la même source.
Face à cette furie, la panique s’est emparée des habitants de ce quartier. Les propriétaires de véhicules garés près de leurs domiciles, se sont vite empressés de descendre de leurs immeubles pour protéger leurs biens, précise le même média.
Fort heureusement, les agents de police se sont rendus en nombre sur les lieux pour "encadrer" ces hooligans, dont un certain nombre a tôt fait de prendre le large face à leur présence dissuasive.
Aller plus loin
Les débordements aux alentours des stades ont été encore constatés ce vendredi 22 novembre avec plusieurs dégâts matériels et des blessés, au terme du derby Raja- Wydad (4-4).
Lors du match opposant les FAR à la Renaissance sportive de Berkane, il y a eu du grabuge à la fin du match. En cause, des supporters de l’AS FAR. Et l’équipe n’a même pas perdu…
Quelques mois après sa réhabilitation, Oussama Ibnou Zaïd (ex-rue de Jura), située à Maârif, un arrondissement de Casablanca présente de graves failles de sécurité.
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