Les députés concernés ont été élus lors des législatives de septembre 2002 sous l’étiquette du parti islamiste modéré Justice et développement (PJD).
"S’agit-il d’un accord bilatéral entre les deux formations ou d’une opération encouragée et bénie par une autre partie", s’est demandé en Une Al Ittihad Al Ichtiraki, le journal de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).
"Le groupe parlementaire du PJD compte dans ses rangs 13 membres d’Al Adl Wal Ihssane, une association qui n’a cessé de jeter le doute sur le processus démocratique au Maroc", assure le journal.
Interrogé par l’AFP, le porte-parole d’Al Adl Wal Ihssane, Fathallah Arsalane, a démenti ces "allégations" du quotidien socialiste affirmant que son association "rejette l’hypocrisie politique".
M. Arsalane a rappelé le refus de son association de participer aux élections. "Les institutions (parlement, gouvernement) sont actuellement vides de contenu", a-t-il dit.
Le PJD est arrivé en troisième position des législatives de septembre 2002, avec 40 sièges sur les 325 que compte la Chambre de députés, devenant ainsi la principale force d’opposition. L’association Al Adl Wal Ihssane du cheikh Abdessalam Yassine avait boycotté le scrutin législatif.
L’intelligent