16 décembre 2020 - 07h40 - Monde - Par: G.A
La dissolution par un décret gouvernemental, le 2 décembre, du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), continue de susciter des réactions au sein de la société civile. Le Syndicat des avocats de France (SAF), entre indignation et déception, dénonce une « grave atteinte aux libertés fondamentales et à la démocratie ».
Le SAF s’inscrit dans la logique de tous ceux qui s’insurgent contre la dissolution du CCIF.« La lecture du décret de dissolution démontre que le gouvernement sanctionne en réalité un délit d’opinion », confie le syndicat. Pour ces nombreux professionnels du droit, la liberté d’association et la liberté d’expression sont au cœur de tout État démocratique, rapporte saphirnews.com
Une dissolution administrative qui intervient sans qu’aucune poursuite pénale n’ait jamais été engagée contre l’association, est très inquiétante. « L’action administrative prend ainsi le pas sur la justice », juge le SAF, qui souligne que cette dissolution est une sanction arbitraire et une « dérive mortifère pour les libertés publiques ».
Le SAF, tout en prenant fait et cause pour la lutte contre le terrorisme, explique qu’elle ne doit pas « conduire à porter atteinte à la liberté d’expression de toutes celles et ceux qui luttent contre les discriminations, contestent l’affaiblissement des libertés individuelles et collectives, dénoncent les états d’urgences permanents et la surveillance généralisée de la population ».
Si rien n’est fait, de « nombreuses associations, des syndicats ou partis politiques, attachés à la défense des libertés publiques pourraient être dissoutes demain », alerte le SAF.
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