Dans un communiqué, le CCIF a fustigé les propos des deux femmes : « Très vite, notre message de deuil a été attaqué, ce qui démontre à nouveau l’impasse que nous décrivions l’an dernier, au lendemain de l’attaque à la Préfecture de Paris », a rappelé l’association. Poursuivant sa dénonciation, le CCIF a relevé que la communauté musulmane est considérée comme « une entité à part, prétendument homogène, qui devrait se sentir coupable, s’excuser, voire remettre en question sa religion ». « Il lui est interdit d’être touchée, de s’émouvoir, sous peine d’être traitée d’hypocrite et de produire des « larmes de crocodiles. », a ajouté l’association.
Le CCIF dénonce dès lors une campagne d’intoxication et de diffamation de ces deux personnes. Pour avoir déclaré « Votre silence oui, par le nôtre. Pas après cette chasse à l’homme à laquelle vous avez participé », Aurore Bergé fait l’objet d’une plainte déposée contre sa personne. Quant à Zineb El Rhazoui, l’association a porté plainte contre elle pour avoir déclaré : « Une campagne de harcèlement a été menée contre lui (l’enseignant NDLR) avec l’aide du CCIF et l’académie en a été informée ».
Selon l’association, une simple enquête devrait démontrer qu’il s’agit de contre-vérités graves. Pour les membres du collectif, la victime de cet acte terroriste fait partie des morts de la France et par ricochet des morts de l’association. Le CCIF a par ailleurs exprimé ses condoléances à la famille du défunt et à ses proches.
Quant à Bilal Righi, président de l’association humanitaire Ummah Charity, il a également déposé une plainte à l’encontre de Zineb El Rhazoui pour ses tweets diffamants sur les réseaux sociaux.