Les familles des djihadistes français, condamnés à mort en Irak, ont dénoncé "des tortures, des sévices, et des maltraitances physiques et psychiques dans la prison Al Rosafa à Bagdad".
À travers une correspondance, les prisonniers ont informé leurs familles des "tortures", des "humiliations" et des "menaces incessantes" de la part de certains gardiens. Ces miliciens, qui assurent leur sécurité, leur ont également fait part de l’imminence de leur exécution dans cette prison, ou après un transfert dans la prison de Nassiriyah, dans le sud de l’Irak.
Craignant pour la vie de leurs fils séquestrés, le collectif "familles unies" a dénoncé, jeudi 23 janvier, dans un communiqué, les conditions de détention des 11 Français condamnés à mort en Irak, en mai et juin 2019. Ce collectif regroupe des proches de djihadistes ou d’enfants français, détenus dans des camps et des prisons en Syrie et en Irak.
Les familles ont par ailleurs demandé au gouvernement français "d’intervenir pour faire cesser toute forme de traitements inhumains et dégradants, infligés aux prisonniers, afin que les peines de mort prononcées soient commuées".