Un groupe de journalistes appartenant à 6 médias ont déposé plainte dans laquelle ils font part de violences verbales et de menaces à leur encontre par le rappeur afin de les empêcher de couvrir sa présentation devant le parquet général.
Dans un communiqué, le syndicat a condamné ces comportements « répétitifs », soulignant que l’artiste dispose du droit de refuser des déclarations à la presse, mais cela ne l’autorise pas à agresser les journalistes ni à leur tenir responsables de ses déboires judiciaires.
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« Le SNPM, tout en exprimant son respect pour le droit à un procès équitable et du principe de la présomption d’innocence, estime en revanche qu’il est du devoir des journalistes de couvrir tout événement suivi par l’opinion publique, et que les photographes reporters professionnels font partie intégrante du corps journalistique », souligne la note, ajoutant que « le syndicat n’accepte aucune injure ou agression à leur encontre par le mis en cause ».
En conclusion, le syndicat a exprimé sa solidarité avec les journalistes et s’est dit prêt à les soutenir dans leurs démarches pour leur réhabilitation dans leurs droits.