Le Maroc est passé de « pays gay-friendly » à destination touristique moins sûre pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Il y existe toutefois une sorte de tolérance.
Les cas de demande d’asile des Marocaines qui se disent lesbiennes, dans les présides de Sebta et de Melilla, deviennent légion. Les autorités compétentes y accueillent ces femmes âgées pour la plupart de quinze à vingt ans, et étudient minutieusement leurs dossiers sous la supervision d’assistantes sociales.
Elles sont plus de 300 Marocaines à afficher leur homosexualité à Sebta et de Melilla. Ce nombre, enregistré depuis le début de cette année, s’accroît chaque mois, selon la presse locale, mettant les autorités espagnoles devant des situations complexes.
Pour s’assurer de la véracité des raisons avancées par ces femmes, qui disent être persécutées au Maroc à cause de leur orientation sexuelle, des bases de données sont consultées, des investigations sont menées et des enquêtes sur leur environnement sont lancées avant de leur accorder « l’asile sexuel ».
On signale ainsi que ces femmes sont soutenues par des associations de la société civile et encouragées par des associations en Europe qui les amèneraient à immigrer clandestinement afin de saisir la Cour européenne de Justice, au Luxembourg.
Pour rappel, l’article 489 du Code pénal du Maroc criminalise « les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe. » L’homosexualité est illégale au Maroc, punissable de 6 mois à 3 ans d’emprisonnement et d’une amende de 120 à 1200 dirhams.
Ces articles devraient vous intéresser :