Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a assuré que le gouvernement espagnol donnera une réponse « sereine mais ferme » à l’Algérie qui a décidé de suspendre ses relations commerciales et le traité d’amitié avec l’Espagne, en réaction au changement de position sur le Sahara.
L’Espagne est en train d’analyser la décision de l’Algérie qui a décidé de suspendre le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Espagne et y apportera une réponse « sereine, constructive, mais aussi ferme dans la défense des intérêts de l’Espagne et des entreprises espagnoles », a déclaré le ministre Albares. Le chef de la diplomatie espagnole a déjà « regretté » mercredi cette décision algérienne et affirmé qu’il ne craint pas de représailles en matière énergétique, car l’Algérie est un « partenaire fiable ».
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Le gouvernement analyse les implications de cette décision algérienne à la fois en Espagne et dans l’Union européenne, a indiqué le ministre espagnol, réitérant la volonté du gouvernement d’entretenir de meilleures relations avec l’Algérie et son adhésion à l’intégralité du contenu du traité d’amitié bilatéral qui prévoit l’égalité souveraine des États et la non-ingérence dans les affaires intérieures.
Après ces déclarations, l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF) d’Algérie a ordonné le gel des transactions bancaires avec l’Espagne.