Sahara : Impossible revirement de l’Espagne !
Malgré la mise à mal de ses relations commerciales avec l’Algérie, l’Espagne n’est pas près de retirer son soutien au plan marocain d’autonomie, lequel lui a d’ailleurs permis...
Le gouvernement espagnol veut exiger du Maroc qu’il respecte l’accord conclu le 7 avril à Rabat, au terme de la rencontre entre Pedro Sanchez et le roi Mohammed VI. Il menace de revenir sur sa décision sur le Sahara pour mettre fin aux tensions avec l’Algérie.
L’Espagne estime qu’elle n’a encore rien gagné avec le Maroc, après avoir soutenu le plan d’autonomie du Sahara, et qu’en revanche, elle a tout perdu, ou presque, avec l’Algérie. Pour les diplomates espagnols et étrangers à Madrid, la politique étrangère de Pedro Sanchez en Afrique du Nord, est un échec absolu, croit savoir El Confidencial, soulignant que l’Espagne doit forcer la main au Maroc pour qu’il respecte les engagements pris dans la déclaration commune.
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Selon le journal, l’Espagne doit donner un ultimatum au Maroc afin que, dans un délai très court, il reconnaisse la souveraineté espagnole sur Ceuta et Melilla, démantèle les fermes piscicoles installées dans les îles Chafarinas, etc. Si Rabat ne le fait pas, l’Espagne devrait revenir à sa position de neutralité sur le Sahara, c’est-à-dire retirer son soutien au plan marocain d’autonomie. Ce faisant, elle pourrait ainsi normaliser ses relations avec l’Algérie et renforcer sa coopération énergétique avec ce pays.
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L’Algérie n’a cessé de « punir » l’Espagne pour ce revirement de position sur le Sahara. Mercredi, elle a suspendu ses échanges commerciaux avec l’Espagne, avant de se raviser pour éviter une intervention de la Commission européenne qui avait déploré sa décision, la qualifiant d’« extrêmement inquiétante ». Pourtant, Pedro Sanchez a dressé mercredi devant le Congrès un bilan très positif des deux mois de la nouvelle étape de la relation avec le Maroc.
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Le chef du gouvernement espagnol a rappelé la reprise du trafic maritime de passagers en avril, la réouverture des frontières de Sebta et Melilla le 17 mai et la baisse du flux migratoire aux Canaries. Mais la réouverture des frontières n’est pas encore totale et le trafic de marchandises n’a toujours pas repris à cause des douanes commerciales qui n’ont pas encore été mises en service comme prévu dans le point 3 de la déclaration commune où il est annoncé la mise en place de « dispositifs de contrôle douanier appropriés ».
La réactivation du groupe de travail sur la délimitation des espaces maritimes sur la façade atlantique, inscrite au point 6 du document, n’a pas été non plus effective.
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