« Il est considéré comme acquis que l’arrivée de Ghali en Espagne, dans un aéroport où, en théorie, il pouvait passer inaperçu, et son admission à l’hôpital dans la capitale de La Rioja, ont été négociées au plus haut niveau entre l’Espagne et l’Algérie, le pays qui accueille le front Polisario sur son territoire, notamment dans les camps de Tindouf », révèle La Razón.
Selon le journal espagnol, l’admission du chef des séparatistes qui a été faite sous fausse identité (Mohamed Benbatouch), avec des documents de voyage falsifiés est une stratégie pour « ne pas mettre en colère le voisin du Sud, le Maroc, et ne pas mettre en colère les victimes du front Polisario, qui ont formulé plusieurs initiatives juridiques dans les tribunaux espagnols contre Brahim Ghali et d’autres membres du Polisario ».
Le même média fait par ailleurs savoir que plusieurs organisations, dont l’Association canarienne des victimes du terrorisme (Acavite), des particuliers et d’autres entités, ont intenté des actions en justice à l’encontre du chef du mouvement indépendantiste suite à la confirmation de son admission dans un état très grave à l’hôpital San Pedro de la ville Logroño.