Le président de la « République arabe sahraouie démocratique (RASD) », Brahim Ghali, est hospitalisé en Espagne. Rassuré par certaines garanties obtenues par les autorités algériennes, le secrétaire général du front Polisario se fait soigner en toute discrétion sous une fausse identité à Logroño non loin de Saragosse.
Selon les informations livrées par Jeune Afrique, le leader du Polisario a été transféré en Espagne depuis le 21 avril au soir et finalement hospitalisé sous une fausse identité, dans un hôpital de Logroño, non loin de Saragosse où son état de santé s’est aggravé après une contamination au Covid-19.
Des négociations à l’hospitalisation en passant par l’évacuation, tout a été géré par l’Algérie, qui a même dépêché un collège de médecins et affrété un avion médicalisé pour évacuer le secrétaire général du Front Polisario après des négociations infructueuses avec l’Allemagne.
Il aura fallu plusieurs jours de négociations menées au plus haut niveau de l’État algérien afin que Brahim Ghali soit accepté en Espagne où plusieurs plaintes sont déposées auprès de la justice par des anciens membres de son mouvement qui l’accuse de violation de droits de l’homme.
Lors de son sejour à Tindouf, Brahim Ghali a reçu la visite du chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Saïd Chengriha, révèle en outre le magazine panafricain, expliquant que l’Espagne a été choisie après que le président Abdelmadjid Tebboune a obtenu l’assurance du Premier ministre Pedro Sanchez que Brahim Ghali ne serait pas inquiété par la justice.
A 73 ans, Brahim Ghali souffrirait d’un cancer de l’appareil digestif depuis plusieurs années.
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