L’homme qui risque aujourd’hui 6 ans de prison en France et une interdiction de territoire est également accusé d’avoir fait l’apologie du terrorisme sur internet et d’avoir voulu créer une « katiba », une brigade d’Al Qaida au Maroc.
Interrogé lors de son procès le mois dernier, Fahd Jobrani a tout fait pour minimiser ses propos, parlant soit de « délire » soit de « paroles en l’air ». Pourtant, le jeune homme n’a jamais voulu condamner les actes d’Oussama Ben Laden ou encore Mohamed Merah.
Pour sa défense, le jeune Marocain a déclaré que ses appels au djihad au Maroc étaient une façon pour lui de s’insurger contre le tourisme sexuel espérant que le pays soit touché par les révolutions arabes.
Arrivé clandestinement sur le territoire français en 2004, Fahd Jobrani risque de revoir très prochainement le Maroc où il pourrait être poursuivi pour les mêmes faits.