Ahmed, 8 ans, poursuivi pour "apologie d’actes de terrorisme"

28 janvier 2015 - 21h58 - France - Ecrit par : Bladi.net

Un enfant de 8 ans a été interrogé aujourd’hui par la gendarmerie de Nice pour « apologie d’actes de terrorisme ». Il aurait refusé de dire « je suis Charlie » en classe.

Elève en CE2, le petit Ahmed est interrogé par son instituteur qui lui demande s’il est Charlie. L’enfant répond naïvement qu’en raison des caricatures sur le Prophète Mohammad, il est du côté des terroristes.

Furieux, son instituteur l’envoie chez le directeur qui lui demande, à son tour, trois fois, et devant toute la classe « s’il est Charlie ».

Après une plainte de l’instituteur, l’enfant et son père ont été auditionnés aujourd’hui pendant deux heures par des policiers. L’enfant s’est vu poser plusieurs questions notamment « sais-tu ce qu’est le terrorisme ? », ce à quoi l’enfant à répondu « Je ne sais pas »

Cette affaire est une nouvelle fois rapportée par le Collectif contre l’islamophobie en France, qui fait un énorme travail de terrain et de soutien aux victimes.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Terrorisme - Droits et Justice - Nice

Aller plus loin

Des militants du PJD poursuivis pour « apologie du terrorisme »

Pour avoir publié des messages saluant l’assassinat de l’ambassadeur de Russie en Turquie en décembre dernier, trois militants du PJD sont poursuivis pour apologie du terrorisme...

Ces articles devraient vous intéresser :

Plaintes de MRE : 96 % de satisfaction selon le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire

En 2022, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a traité près de 96 % des doléances présentées par les Marocains résidant à l’étranger (MRE), selon un rapport de l’institution. Sur un total de 527 plaintes déposées, 505 ont été traitées par...

Prison : le Maroc explore les « jour-amendes »

L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Tarik Tissoudali condamné

Décidément, la semaine est décidément noire pour Tarik Tissoudali. Après s’être attiré les foudres de son club, La Gantoise, pour des critiques acerbes suite à la défaite contre le Standard, l’attaquant de 30 ans a été condamné vendredi par le tribunal...

Maroc : 20 affaires de détournement de fonds publics devant la justice

Le président du ministère public a été saisi par le procureur général du Roi près la Cour des comptes de 20 affaires de détournement de deniers publics au titre de l’année 2021.

La justice confirme l’amende de 2,5 milliards de dirhams contre Maroc Telecom

Le recours de Maroc Telecomcontre la liquidation de l’astreinte imposée par l’agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT), a été rejeté par la cour d’appel de Rabat.

Des ennuis judiciaires pour deux anciens ministres (15 milliards de DH en jeu)

L’Association marocaine de la protection des deniers publics vient de déposer une plainte devant la justice contre deux anciens ministres de la Jeunesse et des sports et d’autres responsables pour avoir dilapidé environ 15 milliards de dirhams.

Projet d’attentat déjoué au Maroc : Treize individus arrêtés par le BCIJ

Treize personnes ont été arrêtées par le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ), jeudi dernier. Soupçonnés d’être partisans de l’organisation terroriste « État islamique », les individus ont été arrêtés lors d’opérations menées dans...

Au Maroc, la lutte contre le blanchiment d’argent rapporte

Le Maroc mène efficacement la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. En tout, près de 11 milliards de dirhams ont été saisis en 2022.

Maroc : l’agent immobilier associé à la lutte contre le blanchiment d’argent

Le Maroc veut impliquer la profession de l’agent immobilier dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Mais sa réglementation s’avère avant tout urgente.