Bon nombre de chanteurs marocains ont exprimé leur colère contre l’exclusion et la marginalisation dont ils se disent victimes. Concerts et festivals sont organisés cet été sans qu’ils soient invités.
L’association Festival TransMéditerranée, basée à Grasse a célébré jeudi à Ajaccio, l’art contemporain et la mémoire du Maroc à travers le vernissage d’une exposition des peintres Mahi Binebine et Yamou, et la présentation de l’ouvrage "Ana, frères d’armes" qui évoque le sacrifice des combattants marocains pour la liberté de la France et de l’Europe au cours des deux guerres mondiales.
Les oeuvres de ces deux plasticiens de talent, exposés dans l’un des lieux les plus prestigieux d’Ajaccio, le Lazaret Ollandini, sont accompagnés de textes de grands noms de la littérature et de l’art. Cette exposition montre les épreuves et les sacrifices qu’ont endurés les
vétérans marocains de l’armée d’Afrique pendant la Seconde guerre mondiale, mais aussi lors de la première, puisque dès août 1914, des tirailleurs marocains furent engagés.
L’ouvrage "Ana, frères d’armes", présenté à cette occasion, est un remarquable travail de mémoire réalisé par les élèves et les enseignants du lycée Lyautey. Il rappelle, cinquante ans après l’Indépendance du Maroc, les innombrables liens qui existent aux plans historique, humain et économique entre Français et Marocains.
Tout au long de sa XIXème édition qui a débuté le 21 novembre dernier, le
festival TransMéditerranée a décidé de mettre le Maroc à l’honneur, à l’occasion du 50ème anniversaire de son indépendance.
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