
Une récente étude a révélé la présence de substances chimiques per – et polyfluoroalkylées (PFAS) dans certains emballages alimentaires à usage unique au Maroc.
Trois médecins, dont un marocain, et deux pharmaciens de Paris et de la région parisienne ont été interpellés jeudi et vendredi et placés en garde en vue dans une affaire de trafic de médicaments de substitution. Au total huit hommes devaient être présentés samedi à la juge d’instruction chargée de l’information judiciaire, en vue d’une éventuelle mise en examen.
En effet, trois autres personnes, suspectées de se procurer du Subutex mais également du Skénan, un antalgique pouvant entraîner une dépendance, auprès de ces professionnels de la santé avant de les revendre, ont également été arrêtées.
Agés de 26 à 35 ans, ces trois trafiquants en situation irrégulière sont originaires de Tunis et de Bagdad. Ils ont été interpellés à Paris pour deux d’entre eux et à Gennevilliers pour le troisième.
Les médecins, originaires du Maroc et de Tunisie pour deux d’entre eux, ont leur cabinet dans le XIXe arrondissement de Paris, à Villejuif et à Montreuil.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les praticiens délivraient une ordonnance pour du Subutex ou du Skénan. Ils fournissaient également une photocopie de fausse attestation de Couverture maladie universelle (CMU) ou d’Aide médicale d’Etat (AME), ce qui donnait droit à la gratuité de la consultation pour les faux patients, le médecin se faisant payer par la Sécurité sociale, selon cette même source policière.
Les trafiquants se rendaient ensuite dans une pharmacie complaisante et obtenaient le produit sans rien débourser, là aussi grâce aux fausses attestations CMU ou AME. L’un des médecins interpellés délivrait plus de 20 ordonnances par jour.
Chez l’un des trois revendeurs présumés, la brigade des stupéfiants de Paris a trouvé plus de 200 plaquettes de Subutex, plus de 100 ordonnances vierges et un très grand nombre de photocopies de fausses attestations de CMU. Au cabinet de l’un des médecins, les enquêteurs sont tombés sur un millier de photocopies de fausses attestation de CMU et d’AME.
La pharmacie "la plus active" a ainsi écoulé depuis décembre 12.000 cachets de Subutex pour un préjudice évalué à plus de 250.000 euros pour la caisse d’assurance-maladie. Ce marché fonctionnait depuis 2004 avec plus de 15.000 cachets écoulés en 2005 et plus de 18.000 en 2006, occasionnant un préjudice pour la Sécurité sociale évalué à plus de 500.000 euros.
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