Un jeune homme de 23 ans, médiateur culturel d’origine marocaine résidant à la Corogne, dans le nord-ouest de l’Espagne, a porté plainte, affirmant avoir été victime d’une agression racistede la part de deux videurs.
Après la découverte, le lundi 16 septembre au matin, du corps de Chafia Ben Chérif, son mari est activement recherché par la police. Selon les témoignages du voisinage, la victime était fréquemment battue par son mari.
En effet, les gendarmes étaient intervenus à deux reprises au domicile du couple pour des violences conjugales. Le mari avait été même placé en garde à vue malgré l’absence de plainte de la victime.
C’est ce lundi 16 septembre au matin que les membres de l’association au sein de laquelle la victime faisait du bénévolat ont donné l’alerte. C’est ainsi que les gendarmes ont pénétré dans un appartement situé au 2 rue de Bretagne dans la cité "Maroc" à Creutzwald, et ont découvert l’horreur : le cadavre de la femme de 53 ans gisant au sol et présentant de nombreuses blessures à l’âme blanche.
Selon L’est républicain, le mari de la victime, âgé de 66 ans, ainsi que son fis de 15 ans sont restés introuvables. Une enquête a été ouverte par le parquet et confiée à la Section de Recherches de la gendarmerie de Metz. Le mari serait suspecté d’être l’auteur de ce crime odieux.
Plusieurs personnes ont déclaré que la victime faisait l’objet de violences conjugales. « Régulièrement, elle hurlait, elle appelait à l’aide. Parfois même, en plein milieu de la nuit. On prévenait les gendarmes, mais on avait l’impression d’être les seuls à le faire … », ont confié de nombreuses personnes qui disent ne pas écarter la possibilité que le mari soit coupable du meurtre de sa femme.
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