Affaire Pegasus : « Trop facile » d’accuser le Maroc
« C’est trop facile » d’accuser le Maroc d’être à l’origine de l’espionnage d’Emmanuel Macron et de plusieurs personnalités politiques françaises grâce au logiciel israélien...
Le président français Emmanuel Macron a réuni, ce jeudi 22 juillet, un conseil de défense « exceptionnel dédié à l’affaire Pegasus et à la question de la cybersécurité ». L’annonce a été faite par Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement.
L’un des téléphones du président de la République a-t-il été sélectionné par un service de sécurité du Maroc, pour une éventuelle mise sous surveillance par le logiciel espion ? Le Maroc rejette ces accusations et dénonce un complot mis en œuvre, dit-il, pour nuire à ses relations avec la France.
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Sur France Inter, le porte-parole du gouvernement a indiqué que « le président de la République suit au plus près ce dossier et prend cette affaire très au sérieux ». Il a déclaré que la France poursuivait ses investigations à la suite des révélations sur le logiciel Pegasus, par un consortium de seize rédactions, parmi lesquelles Le Monde, mené par Forbidden Stories.
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Le premier ministre, Jean Castex, avait affirmé mercredi que le gouvernement avait « ordonné toute une série d’investigations » pour faire la lumière dans l’affaire Pegasus. Le Maroc, qui dément toute utilisation du logiciel de la firme israélienne NSO à des fins d’espionnage, a promis, de son côté, une enquête sur les « accusations infondées ».
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