
Le Maroc rayé de la liste des pays autorisés à utiliser Pegasus
Le Maroc ne fait pas partie des 37 pays autorisés par le ministère israélien de la Défense à utiliser le logiciel d’espionnage Pegasus du groupe israélien NSO.
Les accusations d’espionnage contre le Maroc donnent lieu à l’ouverture d’une enquête judiciaire sur de fausses allégations contenues dans des articles publiés par des journaux étrangers. La présidence du ministère public vient de donner des instructions au procureur général du roi près la cour d’appel de Rabat et à la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ).
Après avoir pris connaissance de certains rapports médiatiques et articles publiés par des journaux étrangers réunis sous la bannière d’une coalition appelée « Forbidden Stories », qui portent de graves accusations et allégations contre les autorités publiques marocaines et impliquent les institutions constitutionnelles nationales dans des affaires portant atteinte aux intérêts supérieurs du royaume du Maroc ; et suite au communiqué rendu public par le gouvernement marocain dans lequel il dénonce ces allégations et accusations ; et compte tenu de leur récurrence systématique visant des institutions nationales chargées de l’application de la loi d’une manière qui inclut des éléments constitutifs matériels et moraux de crimes présumés, incriminés et sanctionnés par le Code pénal marocain, la Présidence du ministère public a donné des instructions écrites au procureur général du roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur ces fausses allégations et accusations et l’identification des parties à l’origine de leur publication, indique un communiqué.
À lire : Espionnage : le Maroc dément et menace
Sur cette base, le procureur général du roi près la Cour d’appel de Rabat a donné des instructions à la Brigade nationale de la police judiciaire pour mener une enquête approfondie sur la question, afin de déterminer les circonstances et d’élucider les tenants et aboutissants entourant la publication de ces accusations et allégations et d’établir les responsabilités ainsi que les conséquences juridiques qui en découlent à la lumière des résultats de l’enquête, précise la même source.
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