Espionnage avec Pegasus : l’Espagne évite d’accuser le Maroc sans preuves
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Le Maroc ne fait pas partie des 37 pays autorisés par le ministère israélien de la Défense à utiliser le logiciel d’espionnage Pegasus du groupe israélien NSO.
Des sources du secteur de la cybersécurité ont expliqué au quotidien israélien Haaretz que NSO a retiré le Maroc de la liste blanche des pays vers lesquels Israël autorise l’exportation de programmes cyber offensifs. En plus du Maroc, la Pologne, la Hongrie, le Mexique, l’Arabie saoudite ou les Émirats arabes unis, ont été aussi rayés de cette liste.
« NSO travaille actuellement avec 22 agences de sécurité, services de renseignement et autorités répressives dans 12 pays de l’UE », avait expliqué le groupe NSO à la commission d’enquête du parlement européen créée en mars pour enquêter sur l’utilisation de Pegasus et des logiciels espions de surveillance équivalents (PEGA).
À lire : Affaire Pegasus : Israël contredit les accusations d’espionnage contre le Maroc
La nouvelle liste blanche publiée par le ministère israélien de la Défense compte 37 pays contre 102 précédemment. Elle comprend les 25 autres pays de l’UE, ainsi que les États-Unis, le Canada, l’Islande, la Norvège, la Suisse, l’Australie, l’Inde, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud.
Les mêmes sources ont assuré que NSO continue de travailler avec l’Espagne, considérée comme un « État respectueux des lois », en dépit des révélations sur l’utilisation de Pegasus pour espionner plus de 60 membres du mouvement indépendantiste catalan.
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