« La justice est là précisément pour vérifier les accusations à l’aune des preuves matérielles et tangibles. Certaines personnes ont choisi cette voie. Elles y feront valoir les preuves qu’elles ont, ou n’ont pas. […] Le Maroc aussi a choisi de faire confiance à la justice, en interne et à l’international », a déclaré le chef de la diplomatie marocaine dans un entretien à Jeune Afrique. Pour Nasser Bourita, les révélations sur le logiciel Pegasus sont un « écran de fumée », et un « coup de bluff […] monté de toutes pièces et sans preuve aucune ».
Il appelle à « jeter la lumière sur les faits, loin de la polémique et de la calomnie ». « C’est ce que ne font ni Forbidden Stories ni Amnesty International, qui se basent uniquement sur de pures supputations », estime le chef de la diplomatie marocaine. Selon lui, certains titres syndiqués au sein de ce consortium international « servent des agendas bien connus pour leur hostilité primaire envers le Maroc et sont « ulcérés par ses succès sous le leadership du roi Mohammed VI ».
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Le ministre dénonce un « sabotage à grande échelle » qui n’a rien à voir avec le journalisme. « Certains dans ce cartel de supports médiatiques et d’ONG n’arrivent pas à se faire à la réalité du Maroc qui réussit, se renforce et consolide sa souveraineté à tous les niveaux », ajoute-t-il, faisant observer que le royaume d’aujourd’hui est un acteur régional « influent et incontournable », dont la voix est écoutée au sein des grandes institutions internationales et continentales telles que l’ONU et l’UA.
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« Le Maroc d’aujourd’hui est un ’pourvoyeur de paix et de sécurité’ dans son environnement régional et ’un partenaire sécuritaire fiable’ auprès de plusieurs pays dans la lutte internationale contre le terrorisme, qu’il a aidés à déjouer des attentats terroristes, notamment aux États-Unis, dans plusieurs pays d’Europe, d’Asie et d’Afrique », ajoute le chef de la diplomatie marocaine. « Avec la satisfaction du devoir accompli et la reconnaissance des amis et partenaires, nous nous passons donc bien volontiers du satisfecit d’Amnesty International et de Forbidden Stories », a fait remarquer Nasser Bourita.