Le Maroc rayé de la liste des pays autorisés à utiliser Pegasus
Le Maroc ne fait pas partie des 37 pays autorisés par le ministère israélien de la Défense à utiliser le logiciel d’espionnage Pegasus du groupe israélien NSO.
L’information selon laquelle un service de sécurité marocain aurait utilisé un logiciel-espion mis au point par une société israélienne pour viser une trentaine de journalistes est fausse selon les autorités marocaines. Le gouvernement dément et se réserve le droit de prendre les mesures qu’il juge appropriées.
Le Maroc sort de son silence au sujet de l’Affaire Pegasus révélée par le consortium Forbidden Stories. Mis en cause, le royaume a catégoriquement démenti lundi, dans un communiqué le recours par ses services de sécurité au logiciel Pegasus.
Le gouvernement a exprimé « son grand étonnement de la publication, d’informations erronées dans lesquelles leurs auteurs prétendent de façon mensongère que le Maroc a infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d’organisations internationales à travers un logiciel informatique ».
À cet effet, le gouvernement affirme « qu’il rejette et condamne catégoriquement ces allégations mensongères dénuées de tout fondement, à l’instar de précédentes allégations semblables d’Amnesty international à ce sujet ».
« Le Maroc est un État de droit, qui garantit le caractère secret des communications personnelles par la force de la Constitution et en vertu des engagements conventionnels du Royaume et des lois et mécanismes judiciaires et non judiciaires garantissant la protection des données à caractère personnel et la cybersécurité à l’ensemble des citoyens et des résidents étrangers au Maroc », précise le gouvernement, ajoutant que la constitution proscrit et punit cette pratique. Les autorités ne pourraient donc faire usage.
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Le Maroc assure qu’il « n’a jamais acquis de logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication, de même que les autorités marocaines n’ont jamais eu recours à ce genre d’actes », soulignant que « le collectif médiatique, dans l’ensemble des articles de presse qu’il a diffusés, est incapable jusqu’à présent de fournir des preuves pour appuyer ses allégations ».
C’est pourquoi, le royaume se réserve le droit de prendre les mesures qu’il juge appropriées face aux allégations mensongères véhiculées par le collectif précité et qui visent à porter atteinte à l’image du pays, à ses acquis dans le domaine des libertés et droits fondamentaux, à son statut et à ses intérêts suprêmes, conclut le communiqué.
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