
Pegasus : Mohamed Fizazi dénonce un acharnement contre le Maroc
L’affaire Pegasus dans laquelle certaines organisations ont porté de graves accusations d’espionnage contre le Maroc continue de faire polémique. Mohamed Fizazi, l’un des chefs...
L’information selon laquelle un service de sécurité marocain aurait utilisé un logiciel-espion mis au point par une société israélienne pour viser une trentaine de journalistes est fausse selon les autorités marocaines. Le gouvernement dément et se réserve le droit de prendre les mesures qu’il juge appropriées.
Le Maroc sort de son silence au sujet de l’Affaire Pegasus révélée par le consortium Forbidden Stories. Mis en cause, le royaume a catégoriquement démenti lundi, dans un communiqué le recours par ses services de sécurité au logiciel Pegasus.
Le gouvernement a exprimé « son grand étonnement de la publication, d’informations erronées dans lesquelles leurs auteurs prétendent de façon mensongère que le Maroc a infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d’organisations internationales à travers un logiciel informatique ».
À cet effet, le gouvernement affirme « qu’il rejette et condamne catégoriquement ces allégations mensongères dénuées de tout fondement, à l’instar de précédentes allégations semblables d’Amnesty international à ce sujet ».
« Le Maroc est un État de droit, qui garantit le caractère secret des communications personnelles par la force de la Constitution et en vertu des engagements conventionnels du Royaume et des lois et mécanismes judiciaires et non judiciaires garantissant la protection des données à caractère personnel et la cybersécurité à l’ensemble des citoyens et des résidents étrangers au Maroc », précise le gouvernement, ajoutant que la constitution proscrit et punit cette pratique. Les autorités ne pourraient donc faire usage.
A lire : Des médias français portent plainte suite aux accusations d’espionnage contre le Maroc
Le Maroc assure qu’il « n’a jamais acquis de logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication, de même que les autorités marocaines n’ont jamais eu recours à ce genre d’actes », soulignant que « le collectif médiatique, dans l’ensemble des articles de presse qu’il a diffusés, est incapable jusqu’à présent de fournir des preuves pour appuyer ses allégations ».
C’est pourquoi, le royaume se réserve le droit de prendre les mesures qu’il juge appropriées face aux allégations mensongères véhiculées par le collectif précité et qui visent à porter atteinte à l’image du pays, à ses acquis dans le domaine des libertés et droits fondamentaux, à son statut et à ses intérêts suprêmes, conclut le communiqué.
Aller plus loin
L’affaire Pegasus dans laquelle certaines organisations ont porté de graves accusations d’espionnage contre le Maroc continue de faire polémique. Mohamed Fizazi, l’un des chefs...
Le journaliste espagnol Ignacio Cembrero a répondu vendredi à sa quatrième procédure judiciaire pour une plainte du Maroc qu’il a accusé d’espionnage à l’aide de Pegasus. Son...
Le Maroc aurait espionné de nombreux responsables algériens, dont Saïd Bouteflika, frère de l’ancien président déchu Abdelaziz Bouteflika, à l’aide du logiciel israélien...
Amnesty international a une fois de plus accusé le Maroc d’avoir utilisé le logiciel Pegasus pour espionner des journalistes, des patrons de presse, des militants des droits de...
Dossiers :