Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

31 août 2024 - 17h00 - Economie - Ecrit par : S.A

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Lors d’une séance législative tenue en juillet, la Chambre des représentants avait adopté à l’unanimité une proposition de loi modifiant et complétant le dahir du 9 ramadan 1331, correspondant au 12 août 1913 formant Code des Obligations et Contrats. Cette proposition de loi vise à modifier et compléter l’article 573 du Code des obligations et des contrats en modifiant le délai de prescription des actions résultant des vices rédhibitoires des biens immobiliers pour le porter à deux ans à compter de la livraison et de la porter, dans tous les cas, à cinq ans à compter de la date de vente.

À lire :Immobilier au Maroc : l’Etat veut vous obliger à payer les taxes

Après son adoption, ce texte de loi qui vise à donner un délai suffisant au consommateur pour s’assurer que le bien est exempt de dommages et de défauts, afin de garantir sa protection et assurer l’équité dans les relations contractuelles, notamment en raison de la hausse de la demande des biens immobiliers acquis en copropriété a été récemment publié au Journal Officiel. Une revendication des associations de protection des consommateurs et des groupes parlementaires notamment le groupe du Progrès et du Socialisme qui avaient soulevé la question au Parlement.

À lire :Immobilier au Maroc : des changements pour la cession des biens

Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie, limité à 365 jours à compter de la livraison s’est avéré insuffisant, les cas de défauts s’étant considérablement multipliés. Certains font d’ailleurs l’objet d’actions en justice devant les tribunaux du royaume. À en croire les personnes lésées, en particulier celles vivant en copropriété, les défauts apparaissent en raison de facteurs interdépendants, entre des aspects objectifs liés à la nature des travaux et à la nature et la qualité des matériaux utilisés, dont les défauts d’utilisation apparaissent souvent avec le temps, et parfois en raison des effets climatiques qui accélèrent l’apparition de ces défauts et dommages.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Immobilier - Droits et Justice - Parlement marocain - Conseil de gouvernement

Aller plus loin

Maroc : les crédits "Halal" dopent l’immobilier

Les crédits immobiliers “Halal” accordés aux ménages marocains ont connu une hausse considérable, atteignant 23,1 milliards de dirhams à fin juin contre 20,3 milliards de...

Maroc : des promoteurs immobiliers blacklistés

Le Conseil national de l’Ordre des notaires du Maroc entend contribuer aux efforts déployés pour « asseoir la sécurité contractuelle ». Dans ce sens, l’organisation a décidé...

Immobilier au Maroc : des changements pour la cession des biens

Au Maroc, l’administration fiscale a changé les modalités de cession des biens immeubles, afin d’augmenter les rentrées des taxes locales, parent pauvre des recettes du Trésor.

Immobilier au Maroc : l’Etat veut vous obliger à payer les taxes

L’administration des impôts a mis en place une nouvelle mesure pour lutter contre la fraude fiscale dans l’immobilier.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : l’aide au logement booste le marché de l’immobilier

Au Maroc, le nouveau programme d’aide à l’acquisition de logements est susceptible d’apporter une bouffée d’oxygène au marché immobilier.

Blanchiment d’argent : la justice marocaine frappe fort

Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans sa lutte contre le blanchiment d’argent. C’est ce qui ressort du septième rapport annuel de la présidence du ministère public, publié le 6 mars 2024. Ce document officiel montre une évolution positive...

Maroc : du changement pour les transactions immobilières

Au Maroc, des modifications ont été apportées à certaines dispositions du Code des droits réels, notamment l’article 4. Voici ce qui va changer pour les transactions immobilières.

En fin de compte, les fonctionnaires marocains (très) bien payés

Le gouvernement marocain a revu à la hausse les salaires des fonctionnaires et agents de l’État. Younès Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, est porteur de cette bonne nouvelle.

Maroc : ces ministres qui veulent quitter le gouvernement

Alors que de nombreuses rumeurs font état d’un remaniement, certains ministres sont impatients de quitter le navire d’Aziz Akhannouch pour diverses raisons. Qui sont ces membres du gouvernement ?

Maroc : une taxe de 30% sur les « Iphone »

Les députés de la majorité parlementaire désapprouvent l’augmentation de 2,5 % à 30 % des droits de douane sur les smartphones importés, prévue dans le Projet de loi de finances (PLF) 2024. Certains plaident pour une taxe sur les téléphones de luxe,...

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Une nouvelle démarche pour éradiquer les bidonvilles au Maroc

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch est déterminé à endiguer la prolifération des bidonvilles au Maroc à l’horizon 2028 – donc, avant la Coupe du monde 2030-, en misant sur le relogement, la création d’un registre national et le contrôle de la...

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Maroc : le pain, dangereux pour la santé ?

Une députée du Parti Authenticité et Modernité (PAM) à la Chambre des représentants alerte sur la qualité du pain fabriqué dans les boulangeries informelles.