Un jeune homme a subi les conséquences de ses insultes racistes et de son outrage à un fonctionnaire de police. Il s’est fait arrêter, juger et condamner puis libérer.
D’après la description du journal français, Le Parisien, le jeune homme, âgé de 22 ans, dans le box du Tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines), ressemblait, en tous points, à un suprémaciste blanc. Militant d’extrême droite assumé, il a écopé d’une peine de six mois de prison ferme. Il lui est reproché d’avoir proféré des insultes racistes contre un fonctionnaire de police, dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 août 2019, à Versailles.
Selon les faits rapportés par la même source, il était trois heures du matin, cette nuit-là, lorsque les forces de l’ordre intervenaient pour un accident matériel, avenue du Maréchal-Joffre. Pendant ce temps, le concerné, Tanguy, avait été appelé par un ami pour qu’il l’aide à déplacer sa voiture garée dans le secteur, sans aucun lien avec l’accident. Mais, un fonctionnaire l’en dissuade, estimant qu’il était visiblement trop saoul pour conduire. Tanguy n’était pas d’accord ; il refuse de s’écarter et s’en prend à un policier, lui reprochant son origine maghrébine, avant de résister à son arrestation. Il faudra quatre fonctionnaires pour le maîtriser et lui passer les menottes.
« Je respecte toujours les injonctions des policiers, mais ils m’ont sauté dessus », s’est défendu le jeune prévenu, lors de l’audience.
Pourtant, Tanguy a déjà été condamné deux fois, dans le passé, pour racisme et violence. D’ailleurs, il a même été renvoyé devant la cour d’assises de Nantes (Loire-Atlantique), d’où il est originaire, pour des violences ayant entraîné une infirmité permanente, commises dans le même contexte, détaille la même source.
Quoique le juge l’ait condamné, le Tribunal de Versailles l’a relaxé, compte tenu des nombreux efforts qu’il a fournis, dans le cadre de son contrôle judiciaire, pour devenir « un citoyen normal », depuis sa sortie de prison.
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