Le principal centre de rétention en Grèce, Amygdaleza, a été l’objet d’une mutinerie dimanche 9 août, où 1200 migrants illégaux, majoritairement d’origine asiatique, sont gardés par les forces de l’ordre.
D’après la police, citée par l’agence AFP, la mutinerie fait suite au passage de la durée maximale de rétention dans le camps de 12 à 18 mois. Les détenus auraient commencé à mettre le feu aux matelas et dans leurs logements "sans la moindre provocation de la part des gardiens".
Plusieurs nationalités ont participé à l’émeute selon la police, qui indique que les migrants en provenance du Maroc, d’Afghanistan et du Bangladesh, seront poursuivis pour destruction de biens, coups et blessures graves ainsi que tentative d’évasion.
Pour les organisations de défense des droits de l’homme, des détenus musulmans ont été battus par les gardiens pendant la prière. Privés de soins médicaux, ces derniers accusent la police d’abus et de violence à leur encontre.
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