Fouad Idbafdil, un athlète réfugié d’origine marocaine et bénéficiant d’une bourse du Comité International Olympique (CIO) pour se préparer aux Jeux Olympiques de Paris en 2024, a été suspendu pour trois ans suite à un contrôle positif à l’EPO.
La spécialiste du demi-fond Hind Dehiba a été suspendue deux ans par la Commission de discipline de la Fédération française d’athlétisme (FFA) à la suite de son contrôle antidopage positif à l’EPO fin janvier.
Elle n’a pas encore reçu la notification officielle envoyée par courrier recommandé, puisqu’elle est partie au Maroc au lendemain de son audition devant la Commission le 4 avril. Elle le récupèrera à son retour dans une dizaine de jours. La teneur de la décision était cependant spécifiée dans un courrier simple accompagnant le recommandé.
Dehiba, âgée de 28 ans, a l’intention de faire appel, car elle estime que son contrôle a été entaché d’une série d’infractions au Code mondial antidopage, ainsi qu’au Code français de la santé publique et aux normes de la Fédération internationale. S’il ne lui est pas davantage favorable, elle envisage de saisir le Tribunal arbitral du sport, voire le tribunal administratif et le Conseil d’Etat.
La détentrice du record de France du 1500 m en plein air et en salle avait été interpellée le 22 janvier à sa descente d’avion à Roissy, en provenance d’un stage à Albuquerque, en compagnie de son mari et entraîneur Fodil et d’un autre athlète, Régis Bordier.
Les douaniers avaient découvert des fioles d’hormones de croissance dans les bagages de Fodil Dehiba, qui affirme qu’elles étaient destinées à son usage personnel.
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