Le secteur de l’immobilier à Agadir connaît une intense activité, vu les chantiers implantés un peu partout. A commencer par la zone d’urbanisation dite Hay Mohammadi.
Le site abrite le projet Essaâda, du groupe Addoha. En l’espace de trois mois à peine, la quasi -totalité des logements programmés sont réalisés. Ils sont un peu plus de 1600, genre deux et trois pièces. Plus de 300 millions de dirhams ont été investis par le groupe en l’occurrence, pour la réalisation de cette opération immobilière qui s’inscrit dans le cadre du programme national des 200.000 logements sociaux. Le même opérateur envisage, par ailleurs, de lancer un autre programme, toujours au même site, portant sur 7000 logements moyen de gamme, sur une superficie de 42 ha.
L’Erac-Sud n’est pas en reste, puisqu’il va investir, tous programmes confondus,un budget de 480 millions de dirhams en zone urbaine. L’établissement a déjà assuré en 2005, le relogement de 1431 ménages. Du reste, plus de cinq programmes de logements sociaux comportant 899 appartements ont été lancés.
Des opérateurs privés locaux se sont investis sur ces chantiers immobiliers. Le groupe Bicha, à travers son entreprise Société Rita, construit à Hay Salam 2500 logements sociaux. Son autre projet en cours concerne la construction de 200 logements haut de gamme sur l’avenue Hassan II et 380 autres de moyen standing près du Souk. Le même groupe envisage laréalisation de 1000 logements par an à Agadir.
Malgré cette prolifération en matière de constructions de logements, la politique de l’absorption de l’habitat insalubre, connaît encore un déficit notoire surtout que des îlots d’habitats à éradiquer persistent encore dans le paysage urbanistique qui est pourtant, à vocation touristique, en particulier à Bensrgaoue, Tikiouine, près de la décharge publique et à Anza, par son fameux quartier bidonvillois « Day Day ».
Libération
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