Le chiffre a été avancé officiellement par le ministre du Transport et de la logistique, Abdelaziz Rebbah, lors d’une question orale à la Chambre des conseillers. Rien que pour la réouverture des routes et le rétablissement de la circulation, son département va dépenser 65 millions de dirhams.
Il ne s’agit pour l’instant que d’estimations, la facture va probablement être beaucoup plus salée à mesure que les autorités évaluent les dégâts. S’agissant des ponts, 505 ont été complètement submergés par les eaux lors des inondations, sur les 7500 que comptent le pays.
Dans les zones touchées par les crues et les fortes pluies, il existe 62.000 km de routes, dont près du tiers n’est pas goudronné (19.000 exactement).
Le ministre a par ailleurs promis que la responsabilité de chacun sera établie, mais pour l’instant, ce qui est urgent, c’est d’évaluer d’abord les dégâts pour ensuite tenter de les réparer le plus rapidement possible.