Le Marocain résidant à l’étranger (MRE) a tout à fait le droit de vendre son véhicule lors de ses vacances au Maroc. Nous parlons, ici, de la période de l’admission temporaire de 6 mois, autorisée par les services de la Douane. Deux situations se...
Sur invitation de l’Association de la jeunesse démocratique des Marocains résidant à l’étranger et en collaboration avec l’Union des jeunes euro-maghrébins, Ismaïl Alaoui, Secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme a effectué une visite à Paris du 8 au 11 décembre au cours de laquelle il a eu diverses activités.
L’Union des jeunes euro-Maghrébins (UJEM) parrainée par la députée PS Elisabeth Guigou et le député UMP Christian Philip a organisé une journée d’étude le 9 décembre 2005 à l’Assemblée Nationale à Paris sur « L’intégration économique maghrébine et investissement européen ». Ce thème était abordé au tour de trois tables rondes : quel partenariat Maghreb-Europe ? l’intégration économique maghrébine et le rôle de l’Europe dans l’économie maghrébine.
Les intervenants qui se sont succédé à la tribune ont pointé deux faits concomitants :
• L’échec de l’UMA, dû à des blocages principalement politiques, a mis en lumière un Maghreb atomisé avec des marchés fragmentés face à un bloc européen.
• Le processus de Barcelone a dominante sécuritaire et économique était aussi un échec programmé du fait de l’absence du politique.
Ainsi, l’on constate, une prolifération des accords bilatéraux entre les pays respectifs du Maghreb et l’Europe, une faiblesse des investissements et des échanges intermaghrébins, l’absence d’une vraie politique d’immigration à l’intérieure du Maghreb, mais aussi vis-à-vis de l’Europe, le manque de complémentarité , de travail en commun aussi de confiance entre les maghrébins eux-mêmes mais aussi entre maghrébins et européens, l’installation d’un malaise sur les deux rives de la Méditerranée.
Le samedi 10 décembre, au cours d’une conférence axée sur l’engagement et la participation citoyenne des Marocains résidant à l’étranger, Ismaïl Alaoui a abordé les principaux rôles joués par ces derniers dans le développement du Maroc. Il a mis en relief l’importance de la contribution financière à travers le transfert de devises qui a atteint la somme record de 37 milliards de dirhams en 2004, ce qui constitue le quatrième rang au niveau mondial relatif au rapatriement de devises par les communautés nationales de l’étranger, derrière l’Inde, le Mexique et les Philippines.
Tout ceci permet au Maroc de couvrir aisément le déficit de la balance commerciale et à l’économie nationale de connaître un certain dynamisme notamment dans le domaine du bâtiment et de l’immobilier.
En cela, ces transferts se situent au premier rang des rentrées de devises dépassant même, et de loin, les investissements directs étrangers.
De même, la communauté marocaine à l’étranger est l’une des plus importantes à travers le monde avec près de 3 millions de personnes dont l’essentiel se trouve en Europe.
Ismaïl Alaoui a mis en exergue la nécessité de permettre à cette communauté de participer à la vie politique du Maroc, indiquant que la décision prise par S.M. le Roi Mohammed VI de lui donner la possibilité d’être représentée au parlement constitue la reconnaissance officielle du rôle important qu’elle joue.
Mimoun Mehroug - Al Bayane
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