« Déclarations à échéances fixes, abattements fiscaux, exonérations temporaires : maîtriser ces règles devient essentiel pour éviter les pénalités et optimiser la gestion de son patrimoine immobilier », indique le quotidien L’Économiste. En matière de fiscalité locale, les MRE bénéficient d’un abattement de 75 % sur la valeur locative servant de base au calcul de la taxe d’habitation et la taxe de services communaux. Cette réduction s’applique si et seulement si le logement est occupé à titre gratuit par les proches du MRE (conjoint, enfants ou parents demeurant au Maroc).
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La valeur locative du bien immobilier servant de base au calcul de la taxe d’habitation connait une hausse de 2 % tous les cinq ans pour s’ajuster à l’évolution du marché. « En outre, les constructions neuves affectées à un usage de résidence principale jouissent d’une exonération temporaire de cette taxe pendant une période de cinq ans, à compter de la date d’achèvement des travaux », ajoute la publication.
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Selon le guide fiscal dédié aux MRE, récemment publié par la Direction générale des impôts (DGI), les propriétaires réalisant des constructions nouvelles ou des extensions sont tenus de déposer une déclaration auprès de la DGI au plus tard le 31 janvier de l’année suivant celle où les travaux ont été achevés. Ce délai est valable en cas de changement d’affectation de l’immeuble ou de modification de la propriété. « Lorsqu’un logement est inoccupé en raison de réparations majeures, ou parce qu’il est mis en vente ou en location, le propriétaire doit en informer l’administration fiscale avant le 31 janvier de l’année suivante », précise-t-on.
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Contrairement à la taxe d’habitation, la taxe de services communaux ne bénéficie d’aucune exonération temporaire et doit être payée une fois le bien identifié. Les MRE ont droit à un abattement de 75 % sur la valeur locative. Le taux d’imposition locale est fixé à 10,50 % de la valeur locative pour les biens situés dans le périmètre des communes urbaines, ainsi que dans les centres délimités et les stations estivales, hivernales ou thermales. Il est de 6,50 % pour les biens immobiliers situés dans les zones périphériques des communes urbaines.