« Aucun pays n’a à certifier l’espagnolité de Ceuta et Melilla ou celle de Valladolid, Barcelone ou Saint-Jacques-de-Compostelle. Au cas où quelqu’un aurait des doutes, Ceuta et Melilla sont espagnoles, point final », a déclaré Albares, répondant à la question de savoir si le sujet sera abordé lors de ce sommet hispano-marocain.
La Réunion de haut niveau est un « moment pour renforcer les bases » en vue d’une relation bilatérale « beaucoup plus forte », a expliqué le ministre espagnol lors de sa participation au colloque qui s’est tenu lundi au Club Siglo XXI. Albares a rappelé que le Maroc est un pays voisin de l’Espagne avec lequel elle partage « une frontière terrestre et une très longue frontière maritime ».
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La nouvelle relation entre les deux pays a commencé après la visite de Pedro Sánchez à Rabat le 7 avril où il a rencontré Mohammed VI. Les deux personnalités ont signé une déclaration commune qui définit la nouvelle feuille de route de leurs relations, ce qui a permis la tenue de l’Opération Marhaba qui a généré 1,3 milliard d’euros de bénéfice aux ports espagnols.
Douze ministres espagnols participeront au sommet hispano-marocain au côté de Pedro Sanchez. Ils devraient signer à l’occasion plus d’une vingtaine d’accords avec leurs homologues marocains dans les domaines de l’énergie, l’économie, la culture, l’éducation, la santé et la coopération migratoire, entre autres.