Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a déclaré vendredi que l’Espagne ne cède au chantage de personne, répondant à la possibilité que le Maroc fasse chanter l’Espagne avec les données extraites du téléphone de Pedro Sanchez.
José Manuel Albares a assuré qu’« il n’y a aucun fait qui prouve » que le Maroc est derrière le piratage des téléphones portables de Pedro Sanchez et de Margarita Robles, la ministre de la Défense, insistant sur le fait qu’il s’agit d’un « agent extérieur » qui pourrait bien ne pas être un pays.
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Selon le responsable espagnol, qui a pris la défense du Maroc, les deux pays, après une longue et grave crise, viennent de commencer une « nouvelle étape » dans leurs relations diplomatiques, basée sur la confiance, le respect mutuel et l’absence de décisions unilatérales. « Il n’a pas été question d’un pays étranger, mais d’un agent extérieur, extérieur aux institutions de l’État », a-t-il soutenu, appelant à éviter toute spéculation sur un sujet aussi sérieux.
Comme avantages de la normalisation des relations avec le Maroc, Albares a rappelé les préparatifs de l’Opération Marhaba, en cours de finalisation avec le Maroc, et la réouverture imminente de la frontière avec Ceuta et Melilla, de manière « ordonnée, graduelle et stratégique ».