Le gouvernement marocain a décidé de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire en vigueur depuis l’apparition des premiers cas de contamination au coronavirus.
L’initiative nationale de développement humain, lancée par le roi Mohammed VI en 2005, prouve aujourd’hui avec la crise liée au coronavirus, toute son importance. Ses bénéficiaires restent de véritables aides dans la lutte contre le coronavirus.
L’INDH, depuis son lancement, a orienté ses efforts vers les couches sociales les plus défavorisées à travers de "petites et moyennes activités commerciales", afin de les aider à avoir un revenu stable. Aujourd’hui, avec la pandémie de coronavirus, des milliers de petits vendeurs, bénéficiaires de cette initiative, sur leurs triporteurs estampillés INDH, "viennent à la rescousse de millions de Marocains obligés de rester chez eux pour éviter la propagation du covid-19.
Ils fournissent aux familles, particulièrement celles des quartiers populaires, des produits alimentaires tels que le poisson frais, les fruits et légumes, de la laiterie et autres marchandises, en toute honnêteté, sans chercher à profiter de la situation pour se faire de l’argent. Ils se sont déployés à travers tout le Maroc pour porter assistance à leur façon aux familles confinées.
Les autorités publiques, les centres d’études statistiques et le Haut-commissariat au plan, seraient bien inspirés de récolter, à travers eux, des informations sur les revenus de certaines catégories de la population, leurs habitudes de consommation. Mais en attendant, on peut dire que les triporteurs de l’INDH aident le gouvernement à faire respecter l’état d’urgence, tout en rendant service aux citoyens.
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