Les jeunes entreprises innovantes en nouvelles technologies ont désormais une dotation commerce électronique plafonnée à un million de dirhams par année civile, selon la version 2024 de l’Instruction générale des opérations de change (IGOC).
Conscientes de la portée nationale, les sociétés de logiciels libres font aujourd’hui un forcing en termes marketing pour sensibiliser les différentes administrations quant aux bénéfices des programmes qu’elles commercialisent. Le logiciel libre fait référence à la liberté pour tous, simples utilisateurs ou développeurs, d’exécuter, de copier, de distribuer, d’étudier, de modifier et d’améliorer le logiciel.
Au Maroc, le débat autour de la question commence à faire réagir les décideurs de tous bords. Le ministère des Finances vient de faire basculer les installations informatiques de ses départements vers les logiciels libres. Les autres ministères devraient en faire autant à court terme.
Deux opérateurs se positionnent en matière de logiciels libres. La société Solinux essaie tant bien que mal, depuis quelques années déjà, de se frayer un passage pour convaincre les entreprises et les administrations à migrer vers les logiciels libres.
Mandriva, premier éditeur mondial de distribution commerciale de Linux, tente depuis peu d’approcher le marché marocain. Le mois dernier, il a crée la société Liberty Tech, en partenariat avec le représentant de Giga Group et la société Phoenix Consulting. L’opérateur lorgne sur le premier marché juteux du Maroc, celui de l’enseignement où le choix sera décisif compte tenu des enjeux. Car la démocratisation de l’outil informatique et la réduction de la fracture numérique sont là pour le rappeler.
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