Ces professionnels sont à bout de souffle et demandent à être intégrés dans le contrat-programme conclu pour le secteur touristique. Affectés durablement par les effets de la crise sanitaire, les loueurs de voitures s’en remettent au gouvernement.
À cet effet, une rencontre est prévue, selon le journal l’Opinion, entre le ministre de tutelle Mohamed Abdeljalil et la Fédération des loueurs d’automobiles sans chauffeurs au Maroc (FLASCAM). Une rencontre dite « de la résurrection », ont-ils souligné car « ils sont déjà dans la tombe ».
Selon L’opinion, plus de 7 000 personnes exerçant dans les sociétés de location de véhicules ont perdu leur emploi au Maroc depuis le début du Covid-19. De plus en mars 2021, on comptait déjà plus de 3 200 faillites de sociétés actives dans ce créneau très dépendant du tourisme, a déclaré Tarik Dbilij.
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D’après le responsable, ce nombre a considérablement augmenté, surtout depuis la dernière mesure de fermeture des frontières aériennes et maritimes, prolongée encore pour au moins jusqu’à fin janvier.
« Nous attendons ardemment la réouverture des frontières pour reprendre nos activités. Et même après cette reprise, il faudra compter au moins entre 3 à 4 mois avant un retour à la normale dans le fonctionnement de nos sociétés », fait-on savoir à la FLASCAM.