La beauté de la cité ocre est de plus en plus ternie par des maisons qui menacent de s’écrouler. C’est ce qu’a indiqué dans un communiqué, la section Ménara de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) ayant fait un état des lieux déplorable et qui appelle les autorités à la rescousse, rapporte Al Massae.
Ainsi, dans deux notes adressées le 25 septembre 2018 et le 3 novembre 2019 au conseil de la ville de Marrakech, l’AMDH avait indiqué les cas de Sidi Mbarek et de Douar Arib. Suite à un sit-in organisé devant le siège de l’arrondissement de Ménara, « une rencontre a eu lieu entre les membres de la société civile et le bureau du conseil de l’arrondissement, rencontre où le président de l’arrondissement avait brillé par son absence », le 5 février 2020, fait part le même média, poursuivant qu’à l’issue de la réunion, il a été mis en place une commission « pour recenser, à partir du 20 février de la même année, les maisons menaçant ruine et mettre à jour les signalisations dans la zone ».
Un an plus tard, rien n’a été fait, se désole l’AMDH, curieuse de savoir les raisons de l’abandon du chantier, puisque la commune est reliée au ministère de l’Intérieur et au département des Habous et des affaires islamiques par des conventions en vertu desquelles des subventions sont débloquées à cet effet. L’AMDH dénonce également la complaisance de la commune, alors que le phénomène continue de prendre de l’envergure.
Actuellement, le nombre des maisons menaçant de s’écrouler ne cesse d’augmenter, alerte l’Association, indiquant que le nombre est passé de 1400 à 1600, avec une centaine appartenant au ministère des Habous et des affaires islamiques. Suite à ce constat déplorable, l’association appelle les autorités compétentes à réagir, en élaborant des plans d’actions pouvant permettre aux habitants d’entretenir leurs habitations.