Le cas présent est un énième qui colle à la ville de Marrakech, connue pour ses innombrables infractions au code de l’urbanisme et cessions illégales de biens fonciers appartenant à l’État, fait part le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, précisant qu’il s’agit de la construction d’une kissaria sur un site historique, avec la complicité des élus et des autorités locales, en violation de la loi sur l’urbanisme.
Une situation qui a obligé le wali de la région de Marrakech, Karim Kassi-Lahlou, à se déplacer sur les lieux, à la tête d’une commission élargie, pour ordonner l’arrêt de ce chantier de deux niveaux souterrains, érigés non loin de la Koutoubia, menaçant cette célèbre mosquée et d’autres monuments historiques avoisinants dans la ville ocre, déclarée patrimoine mondial de l’humanité.
Une enquête judiciaire est diligentée par le parquet général et plusieurs responsables élus et des fonctionnaires communaux ont été convoqués, notamment dans le service de l’urbanisme, pour déterminer les responsabilités des uns et des autres, dans la délivrance de cette autorisation.
Il faut rappeler que si le projet de construction de cette kissaria remonte à 2013, il a toujours été bloqué au niveau du service de l’urbanisme, fait observer la même source.