L’Association marocaine des droits humains (section de Nador) a déclaré à l’agence de presse espagnole EFE, que cette vague d’arrestations a eu lieu après de violents affrontements entre ces migrants qui campaient dans cette forêt et les forces de l’ordre.
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Les autorités craignent que jusqu’à 5 000 migrants ne soient mobilisés en cas de nouvel attaque. Et dans ce cas, ni les gaz lacrymogènes, ni les matraques, ni la distance ne les persuaderont de renoncer à ce qui les a poussés à quitter leurs pays en guerre : rejoindre à l’Europe qu’importe le prix.
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Plusieurs sources ont d’ailleurs affirmé que des centaines de migrants, pour la plupart des Soudanais et Tchadiens, ont pris la direction des villes proches de Melilla pour tenter de s’y introduire. Les autorités marocaines n’hésitent pas à multiplier les descentes dans les camps pour disperser les migrants. Le but est d’empêcher que ces migrants qui, selon les associations de défense des droits humains, quittent leurs pays fuyant la guerre et la pauvreté pour se retrouver au Maroc, ne passent en Europe.
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Entre samedi et dimanche, 200 autres migrants ont été arrêtés dans la province de Nador, et dans des villes voisines telles que Berkane et Oujda. Ils sont en général transférés dans le sud du pays avant qu’ils ne reviennent à nouveau dans le nord.