Ces migrants, constitués en groupes de trente, se déplacent de Casablanca vers des villes comme Berkane et Oujda, à 80 et 130 kilomètres à l’est de Nador, et tentent d’entrer à Melilla, ont indiqué des sources sécuritaires à EFE, rappelant le dernier assaut de migrants (environ 2 000) à Melilla, survenu le 24 juin, et dans lequel ont péri au moins 23 migrants.
Selon les mêmes sources, les migrants évitent de se rendre directement à Nador, ville frontalière de Melilla, pour détourner l’attention des autorités, puis poursuivent leur route à pied ou en transport privé vers la périphérie de la ville autonome avec l’aide de « guides soudanais » qui connaissent la région.
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Avec la vigilance des autorités marocaines, quelque 5 000 migrants ont été empêchés d’entrer à Melilla. Ils ont été renvoyés dans les villes du centre et de l’ouest du royaume. Entre vendredi et samedi, des dizaines de migrants soudanais sont revenus sur le mont Gourougou, près de Melilla, d’où ils ont été chassés par les forces de sécurité marocaines.
Au cours de l’opération, quatre agents marocains ont été blessés par les pierres lancées par les migrants. La police anti-émeute a été appelée en renfort pour disperser la centaine de migrants rassemblés à cet endroit.